Après les pluies intenses, le printemps s'annonce doucement. Cela signe aussi le début de la saison de reproduction pour de nombreuses espèces : poissons, amphibiens, oiseaux, papillons...
Le SIAEBVELG et ses partenaires réalisent des suivis de la biodiversité sur la faune et la flore pour évaluer les dynamiques évolutives des espèces en lien avec la gestion conservatoire des milieux qui est mise en oeuvre sur le bassin versant.
Ce qui apparaît est l'importance majeure de travailler sur la préservation de la mosaïque d'habitats : entre marais ouverts, boisements, zones embroussaillées, cours d'eau végétalisés sur leurs berges, roselières sur les rives des lacs...
La vigilance est de mise dès le printemps jusqu'à l'automne quant aux travaux engagés : on évite autant que possible d'intervenir sur les milieux et les écosystèmes que ce soit sur les grands espaces naturels ou dans les jardins, on limite notre fréquentation à des espaces adaptés et moins sensibles pour assurer la quiétude des espèces et leur bonne reproduction !
Depuis plusieurs années, l'ONF, gestionnaire de la réserve des dunes et marais d'Hourtin, met en place un crapaudrome pour faciliter le passage des amphibiens depuis la dune où ils passent l'hiver et la lagune de Contaut située en contrebas et séparée par une route; point d'eau qu'ils cherchent à rejoindre pour leur reproduction. Pour en savoir plus, cliquer ici pour consulter la vidéo.
Au pic de migration, près de 300 individus peuvent emprunter chaque soir le crapaudrome pour traverser la route direction la lagune... Essentiellement des crapauds, cet aménagement permet non seulement de limiter la mortalité des amphibiens mais aussi d'assurer un suivi des populations. Au total sur la saison, ce sont parfois près de 2000 amphibiens qui traversent via le crapaudromme.
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La grue cendrée est une espèce emblématique autour des lacs médocains....petit retour sur la saison d'hivernage 2023-2024 marquée par une arrivée tardive des oiseaux en novembre, un effectif maximum d'oiseaux de 17 000 grues au dortoir de Cousseau le 13 janvier et de 10 200 grues comptées au gagnage fin janvier, et un départ des premiers oiseaux dès la fin janvier.
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Au 4 décembre, ce sont près de 9 000 grues qui ont été comptées sur le Médoc.
A découvrir : un court métrage a été réalisé en une immersion dans le marais de la Réserve Naturelle Nationale de l' Etang de Cousseau ! De belles images et plein d'infos sur les "dames grises"
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Plusieurs zones naturelles sur le bassin versant sont entretenues par écopastoralisme. C'est le cas depuis longtemps sur la Réserve naturelle de Cousseau. La réserve de Cousseau s'est engagée dans un programme avec Rewilding Europe de réintroduction d'espèces de bousiers.
Découvrez en vidéo cette action : https://www.youtube.com/watch?v=FCkyms80Ujo
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Que ce soit en milieu aquatique ou terrestre, les risques de perturbation des écosystèmes liés à l'introduction d'espèces non présentes à l'origine existent. Une série de vidéos pédagogiques ont été réalisées sur ce thème, découvrez ici les 3 premières!
En tant que pêcheur, vous êtes les yeux et les oreilles de nos cours d’eau. Vous profitez de la paix et du calme de la nature. De ces moments de solitude ou entre amis. Et bien sûr, de la joie que vous procure la prise d'un poisson ! Mais saviez-vous que les plantes, les poissons et les maladies voyagent souvent avec nous d'un cours d’eau à l’autre ? Ils se collent à nos vêtements et à notre matériel de pêche. Or, il s'agit pour certains d’espèces exotiques envahissantes qui portent gravement atteinte aux cours d’eau et les obstruent, tuent les poissons et gâchent le plaisir que procure la pêche. Et si les cours d’eau ne sont pas en bonne santé, nous non plus.
En tant que pêcheur, vous pouvez contribuer à protéger cette précieuse vie aquatique : contrôlez, nettoyez et séchez votre équipement, vos filets et vos bottes.
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Passionné par votre poisson d’aquarium et fier de votre étang ? Ces poissons colorés, crustacés décoratifs, mollusques captivants et jolies plantes sont pleins de vie. Mais saviez-vous que certains d’entre eux pourraient se transformer en des espèces exotiques envahissantes ? Pour peu qu’ils finissent dans un fleuve, un lac, une crique ou dans l’océan, ils pourraient menacer sérieusement l’équilibre de la nature et nuire à l’économie.
Vous pouvez contribuer à la protection de notre précieuse nature : ne relâchez pas les espèces destinées aux aquariums ou aux étangs. Jetez les plantes indésirables et l’eau de votre aquarium de manière responsable.
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Vous aimez votre jardin coloré et en profitez pleinement. Mais saviez-vous que certaines parties des plantes exotiques infiltrent secrètement nos forêts, en se collant à nos semelles, à nos pneus et à notre équipement ? Sans compter les déchets végétaux qui sont souvent jetés en pleine nature. Ce n’est pas grave, direz-vous. Pas si sûr. Certaines de ces plantes sont en réalité des espèces exotiques envahissantes, qui prolifèrent ou bouleversent la faune et la flore sauvages existantes. Adieu l’écosystème forestier en pleine santé, et ses bienfaits pour nous tous.
Vous pouvez contribuer à protéger nos précieuses forêts en choisissant de manière avisée les plantes de votre jardin et en jetant vos déchets végétaux de manière responsable. La forêt vous en remerciera !
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