Les travaux d’entretien végétal ont repris dès cet été
Cette année, d’importants travaux vont être réalisés par diverses structures. Le linéaire étant important (environ 20 km) et l’impact de la montée des eaux dû aux précipitations précoces pouvant interrompre la période de travaux, le Syndicat a anticipé le démarrage de l’entretien végétal depuis début août. Ces actions sont établies au Programme Pluriannuel de Gestion 2019-2028 en place sur le SIAEBVELG.
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Ces travaux sont nécessaires pour assurer un bon écoulement des eaux et limiter les inondations. L’intervention consiste généralement à nettoyer le fond du lit du cours d’eau en coupant les végétaux ligneux présents. De même pour les arbres penchants vers le cours d’eau et présentant un risque manifeste d’obstruction du cours d’eau. La végétation présente sur les berges est sélectionnée afin de la rendre plus fonctionnelle et des arbres sont privilégiés comme les chênes et autres feuillus arbustifs (bourdaines, arbousier, bouleaux, aulnes, etc.). La végétation une fois installée forme une ripisylve et permet notamment de conserver une bonne qualité d’eau, de maintenir une température froide et ainsi d’apporter un bon support de vie pour la faune piscicole. La végétation maintient les berges par son enracinement et fixe les nutriments et potentiels polluants.
Ces interventions ont lieu cette année sur les communes de ; Arès, Lacanau, Sainte-Hélène, Salaunes, et Saumos dont la craste de l’Eyron en est le plus fort exemple. Cette année est particulière car elle cumule un restant de travaux à réaliser sur Lacanau (dû à la remise en charge des cours d’eau précocement en 2020 ayant stoppée la gestion) dans la continuité des travaux 2021. Ainsi donc, les différentes structures qui permettent de faciliter la prise en compte de l’ensemble du linéaire prévu sont ; l’association d’insertion APADEV et ARESCOOP, l’entreprise HO TRAVAIL qui emploie du personnel en situation de handicap et l’entreprise EGAN AQUITAINE qui est spécialisée dans les pratiques de gestion des cours d’eau. Ce sont donc 4 structures qui travaillent simultanément sur différents secteurs de cours d’eau.
