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Bilan des comptages des grues pour la saison d'hivernage 2023-2024
La grue cendrée est une espèce emblématique autour des lacs médocains....petit retour sur la saison d'hivernage 2023-2024 marquée par une arrivée tardive des oiseaux en novembre, un effectif maximum d'oiseaux de 17 000 grues au dortoir de Cousseau le 13 janvier et de 10 200 grues comptées au gagnage fin janvier, et un départ des premiers oiseaux dès la fin janvier.
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Bien que les grues ne soient pas encore parties, début février signe la fin de saison pour les comptages hivernaux des grues cendrées sur le Médoc.
Avec l'aide et la mobilisation importante de ses partenaires, le SIAEBVELG réalise depuis 2015 des comptages au gagnage des grues sur les parcelles agricoles.
Le bilan en images et les chiffres 2023-2024
Avec l'aide et la mobilisation importante de ses partenaires, le SIAEBVELG réalise depuis 2015 des comptages au gagnage des grues sur les parcelles agricoles.
Le bilan en images et les chiffres 2023-2024
La saison 2023-2024 a été marquée par une arrivée tardive des oiseaux en novembre. Les premiers individus sont repartis en migration dès la mi-janvier.
Aussi la saison d'hivernage a été marquée par des niveaux d'eau importants et comme c'est le cas dans ces conditions, des oiseaux peuvent se stationner la nuit sur les parcelles inondées ainsi que sur les marais de bords de lacs et ne reviennent pas toujours autour de Cousseau.
10 200 individus comptés au gagnage au pic d'hivernage de cette année à la mi-janvier 2024 contre près de 12 000 en janvier 2023. Ces effectifs sont globalement en augmentation en comparaison avec les suivis d'il y a 10 ans.
A noter que les comptages au dortoir de Cousseau à la mi-janvier ont permis de comptabiliser près de 17 000 oiseaux.
A noter que les comptages au dortoir de Cousseau à la mi-janvier ont permis de comptabiliser près de 17 000 oiseaux.
Pour le gagnage, on observe une fréquentation plus importante des oiseaux sur les parcelles proches du dortoir dans un premier temps puis une dispersion de plus en plus loin au fil de la saison vers les parcelles agricoles plus excentrées.
Les couverts les plus fréquentés semblent être les restes de maïs mais les grues sont aussi observées sur les couverts végétaux de type seigle notamment au moment où les plantes germent.
Au fur et à mesure des années, de nouvelles aires de gagnage sont observées sur le Nord du bassin versant et se sont confirmées cette année encore. Il s'agira pour l'avenir d'intégrer ces secteurs et de veiller sur de nouveaux secteurs que les grues pourraient utiliser pour s'alimenter.
