Au 2 décembre, ce sont près de 10 700 grues qui ont été comptées sur le Médoc.
A découvrir : un court métrage a été réalisé en une immersion dans le marais de la Réserve Naturelle Nationale de l' Etang de Cousseau ! De belles images et plein d'infos sur les "dames grises"
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Les comptages sont réalisés tout au long de l'hiver dans le cadre d'un réseau partenarial, Grus gascogna, réunissant landais et girondins, dans le but de mieux connaître la grue cendrée. En savoir plus ici : www.grueslandesdegascogne.com/
Tous les 6 ans, le Conservatoire botanique national Sud Atlantique repasse sur les rives des lacs de Lacanau, Hourtin-Carcans, Langouarde... pour étudier l'évolution des végétations.
Les suivis sont en cours en cette fin d'été !
Les résultats seront partagés prochainement... pour l'instant l'heure est aux prospections de terrain puisque les linéaires étudiés, parfois longs de 200 m, sont lus scrupuleusement pour noter les espèces et leurs abondances.
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Depuis plusieurs années, un suivi est réalisé par MIGADO sur le canal des étangs afin de suivre les dévalaisons d'Anguille.
Les infos clés à retenir pour l'année 2023 : 5600 anguilles argentées ont dévalé en 2023 au moment des principales crues (débits importants sur le canal des étangs).
Ces informations sont précieuses et un suivi dans le temps de l'espèce et de son cycle de vie permettent d'affiner les connaissances, la gestion pour favoriser sa préservation sur le long terme.
Comme chaque printemps, le SIAEBVELG appuyé par ses partenaires locaux réalise des suivis sur les limicoles nicheurs en bordure de lacs : vanneaux huppés, courlis cendrés, échasses blanches, chevaliers...sont comptés et localisés.
Les limicoles nicheurs peuvent être de bons révélateurs de la qualité des milieux humides. C'est la raison pour laquelle ils sont suivis de près autour des lacs médocains depuis 2013.
Ce printemps, on observe que les oiseaux cherchent à nicher au bord des lacs sur les marais mais trouvent aussi en nombre des sites de repli sur le plateau landais autour de coupes rases en forêt ou sur des zones de cultures où les niveaux d'eau sont plus bas qu'autour des lacs.
Après les pluies intenses, le printemps s'annonce doucement. Cela signe aussi le début de la saison de reproduction pour de nombreuses espèces : poissons, amphibiens, oiseaux, papillons...
Le SIAEBVELG et ses partenaires réalisent des suivis de la biodiversité sur la faune et la flore pour évaluer les dynamiques évolutives des espèces en lien avec la gestion conservatoire des milieux qui est mise en oeuvre sur le bassin versant.
Ce qui apparaît est l'importance majeure de travailler sur la préservation de la mosaïque d'habitats : entre marais ouverts, boisements, zones embroussaillées, cours d'eau végétalisés sur leurs berges, roselières sur les rives des lacs...
La vigilance est de mise dès le printemps jusqu'à l'automne quant aux travaux engagés : on évite autant que possible d'intervenir sur les milieux et les écosystèmes que ce soit sur les grands espaces naturels ou dans les jardins, on limite notre fréquentation à des espaces adaptés et moins sensibles pour assurer la quiétude des espèces et leur bonne reproduction !
Depuis plusieurs années, l'ONF, gestionnaire de la réserve des dunes et marais d'Hourtin, met en place un crapaudrome pour faciliter le passage des amphibiens depuis la dune où ils passent l'hiver et la lagune de Contaut située en contrebas et séparée par une route; point d'eau qu'ils cherchent à rejoindre pour leur reproduction. Pour en savoir plus, cliquer ici pour consulter la vidéo.
Au pic de migration, près de 300 individus peuvent emprunter chaque soir le crapaudrome pour traverser la route direction la lagune... Essentiellement des crapauds, cet aménagement permet non seulement de limiter la mortalité des amphibiens mais aussi d'assurer un suivi des populations. Au total sur la saison, ce sont parfois près de 2000 amphibiens qui traversent via le crapaudromme.
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