Relevé mensuel juillet 2025

Relevé mensuel juillet 2025

Le relevé mensuel des niveaux d'eau de juillet 2025
les documents sont en accès libre aux liens suivants:
niveau d'eau du lac de Hourtin-Carcans
niveau d'eau du lac de Lacanau
niveau d'eau de la nappe à Brach
niveau d'eau du cours d'eau de l'Eyron
pluviométrie 

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Les précipitations du mois de juillet, 28 mm sur le site des Matouneyres à Carcans, correspondent à une valeur faible pour ce mois malgré l’impression d’une météo maussade. Il s’agit du troisième mois consécutif de pluies faibles. L’évapotranspiration a par ailleurs été estimée à 160 mm soit une valeur nettement supérieure aux précipitations expliquant la baisse générale des niveaux d’eau.

La nappe des sables a baissé de 0.2 à 0.3 m en juillet du fait de l’évapotranspiration par la végétation et la forêt. Le niveau de cette nappe est ainsi entre 1.3 et 1.6 m de profondeur et inférieur à la moyenne observée à cette saison. Elle est au même niveau que pendant la sécheresse de 2022.

Sur les cours d’eau, les débits atteignent leurs valeurs d’étiage, ils ont progressivement diminué tout le mois en suivant la baisse du niveau d’eau de la nappe des sables. Seuls les cours d’eau les plus incisés et avec des profondeurs de plus de deux mètres continuent à couler par drainage de la nappe.

Le niveau du lac de Hourtin-Carcans atteint la côte de 14.06 m NGF en fin de mois, soit une valeur moyenne pour la saison. Les vannages de l’ouvrage du Montaut à l’aval du lac sont totalement fermés depuis le mois de février. Le niveau d’eau va continuer de baisser du fait de l’évaporation sur le lac qui n’est plus compensée par l’apport des cours d’eau qui sont en assec autour de ce lac.

Le niveau du lac de Lacanau atteint la côte de 13.31 m NGF en fin de mois, soit une valeur moyenne pour la saison. Comme pour le lac de Hourtin-Carcans, les vannages de Batejin à l’aval de ce lac sont totalement fermés, ce qui n’empêche pas la baisse des niveaux d’eau de l’ordre de 0.5 cm par jour du fait de l’évaporation et l’absence de débits significatifs des cours d’eau qui l’alimentent.

Les écoulements sur le canal du Porge et de Lège suivent le débit des cours d’eau : des valeurs en baisse progressive et proches de l’étiage.

 

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