Pour rappel : le projet consiste à reconstruire un ouvrage au Pas du Bouc, route de la Jenny au Porge, adapter l'ouvrage existant pour les continuités écologiques et la gestion de l'eau et par ailleurs à supprimer l'ouvrage de Langouarde, quelques kilomètres en amont. Ce projet d'envergure permettra ainsi une meilleure gestion de l'eau et la restauration de 30 ha de zones humides disparues : le marais d'Illette.
Fin mars, la pose de la première pierre a été réalisée !
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Le projet de renaturation et dépollution des berges du Canal de Lège est lauréat d'un fonds lié à la stratégie régionale pour la biodiversité.
La Stratégie Régionale pour la Biodiversité est la feuille de route partagée entre la Région et l’Etat pour enrayer l’érosion de la biodiversité à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. Dans le cadre de sa mise en œuvre, les projets qui concourent à l’atteinte des objectifs de la SRB peuvent bénéficier d’une labellisation.
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Le SIAEBVELG et la commune du Porge poursuivent les travaux de restauration des ouvrages de gestion de l’eau sur le canal, grâce au soutien de leurs partenaires techniques et financiers : Agence de l'eau Adour-Garonne et Région Nouvelle-Aquitaine.
Après les travaux réalisés en 2021-2022 sur l’ouvrage de Joncru, les travaux sur les ouvrages de Langouarde et du Pas du Bouc démarrent en ce moment en bordure de la route de la Jenny et vont durer au moins jusqu’à l’automne 2025.
L’ouvrage actuel du Pas du Bouc va être restauré en y ajoutant des passes à poissons et des passes à anguilles.
L’ouvrage de Langouarde va être déplacé et reconstruit à quelques centaines de mètres en amont de l’ouvrage du Pas du Bouc. Ce changement de lieu pour cet ouvrage va permettre de remettre en eau l’étang et le marais de l’Ilette asséché au 19è siècle. Cette zone humide permettra de mieux gérer les inondations en retrouvant une zone d’expansion de crue à proximité immédiate du canal. Elle assurera également une rétention d’eau pour l’été en réduisant ainsi les risques d’incendie et en améliorant l’infiltration d’eau dans la nappe phréatique et pour la forêt. La faune et la flore typiques des étangs et marais du Porge devraient enfin se réinstaller dans ce marais communal qui sera mis en valeur.
Les lagunes, comme toutes les zones humides, sont soumises à de nombreux facteurs d’influence pouvant remettre en cause leur pérennité et celles des espèces qu’elles abritent.
Le nombre de lagunes en bon état de conservation s’est effondré au cours des dernières décennies et les résultats de la dernière évaluation menée en 2023 sur un échantillon de 172 lagunes revèlent un état de conservation jugé "défavorable inadéquat".
Les lagunes des Landes de Gascogne mobilisent de nombreux acteurs pour la mise en oeuvre d'actions de connaissance, de conservation et de gestion des milieux naturels et de chantiers écologiques de restauration. Il n’existait cependant pas d’organisation ni d’outil à l’échelle du plateau landais, les travaux restant dispersés, et les expériences insuffisamment partagées et valorisées.
Ainsi, en collaboration technique avec l'ensemble des partenaires impliqués, le CBNSA lance le programme ECOLAG 2024-2027, visant à favoriser la préservation et la restauration écologique des lagunes des landes de Gascogne.
Retrouvez toutes les infos sur ce programme ici : OBV :: Actualité (obv-na.fr)
Suite aux importantes crues de l'hiver, nombre d'arbres étaient tombés dans le canal sur sa portion la plus en aval. Avec la Mairie de Lège, et avec le soutien des partenaires techniques et financiers, des opérations d'urgence ont pu être réalisées pour enlever la centaine d'arbres chutée dans le canal qui auraient pu déstabilisé les berges et entraîné des dysfonctionnements sur le cours d'eau.
Suite aux premières opérations menées à l'automne 2023, le SIAEBVELG et ses partenaires se lancent également en ce début d'automne dans une seconde phase d'enlèvement des pitts non titrés sur le Canal des étangs.
Historiquement utilisés pour la pêche aux civelles (jeunes anguilles), ces pitts limitent le fonctionnement naturel du Canal et constituent des altérations de berges. Objectif : les enlever et trier les matériaux avec lesquels ils ont été construits.
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Pour la neuvième année consécutive, le troupeau constitué de 500 brebis landaises et chèvres des Pyrénées, mené par Jean Michel Le Corre, berger du Conservatoire des Races d'Aquitaine, s’est engagé sur un parcours itinérant d'une centaine de kilomètres sur le bassin versant des Lacs médocains.
Parti mi-avril de ses quartiers d'hiver sur le secteur des Matruques (Avensan, Salaunes, Saint Aubin), il pâturera sur des parcs clôturés mobiles pour entretenir la végétation de zones humides qui le nécessitent : des lagunes forestières au début du parcours jusqu'aux grands marais de bord de lacs au fil de l'été ! Celles-ci sont préalablement identifiées en concertation avec le SIAEBVELG et les Mairies de Hourtin, Carcans, Lacanau, Saumos, Ste Hélène, Salaunes, Brach, et les propriétaires concernés. Les communes participent également à la préparation des sites pour la pose des clôtures mobiles.
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Espèce patrimoniale, le courlis cendré ou "courbageot", installe en période de reproduction son nid au sol sur de vastes landes humides.
Dans le Massif des Landes de Gascogne et autour des lacs médocains, une diminution de l'espèce a été observée et les couples relictuels de courlis cendrés nicheurs s'installent sur des parcelles humides et ouvertes en bordure des grands lacs médocains, dans des coupes rases forestières et jeunes plantations de pins ou encore plus récemment sur quelques parcs photovoltaïques du secteur.
Ouvrez l'oeil et tendez l'oreille ! Si vous contactez des courlis sur le territoire, merci de transmettre l'info à l'adresse suivante : contact@siaebvelg.fr
Pour en savoir plus, consultez ici un document de sensibilisation autour du Courlis cendré sur les lacs médocains.
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Le SIAEBVELG a engagé avec ses partenaires depuis 2021 un travail important sur les têtes de bassin versant. Ces secteurs en amont, à l'interface des plaines agricoles, zones forestières et lacs sont stratégiques pour la préservation de la ressource en eau : tant sur le volet qualité, quantité que pour la biodiversité et la résilience face aux changements climatiques.
A Hourtin, des travaux importants ont été mis en place cette année sur le bassin versant de la Caillava-Lupian. Ce cours d'eau important fait la jonction entre des zones agricoles tout en amont, puis traverse des forêts communales et privées et rejoint ensuite le lac au niveau du marais de Lupian.
Dans un objectif d'amélioration de la qualité de l'eau et de restauration des fonctionnalités des zones humides, des opérations ont été déployées sur ce secteur pour favoriser à nouveau le débordement de la Berle de la Caillava vers ses anciens méandres.
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